Face à des factures d’énergie colossales et une augmentation du coût des matières premières, les boulangers doivent trouver des astuces pour préserver leurs marges… sous peine parfois de mettre la clé sous le paillasson. 

Ce qui était pressenti voici quelques mois est aujourd’hui une réalité : la plupart des boulangeries ne peuvent quasi plus assurer le paiement des factures de gaz et d’électricité. Comme d’autres entreprises, nous direz-vous, sauf que les boulangeries doivent impérativement alimenter des fours de cuisson… extrêmement gourmands en énergie. Si chaque situation diffère en fonction de la surface, de la source d’énergie et bien évidemment de la taille de l’entreprise, toutes les enseignes son impactées fortement. Pour donner un ordre d’idée, une petite boulangerie emmenée par 3 à 4 boulangers réglait avant la hausse d’énergie une facture d’environ 1.500 euros, qui peut s’élever aujourd’hui jusqu’à 5.000 euros par mois. A cela s’ajoute d’autres paramètres qui impactent directement les boulangeries : la hausse du prix des matières premières, du prix des emballages ou même l’indexation des salaires.