Avec son initiative “Yelloway”, Chiquita a pour ambition de rendre ses bananes plus résistantes aux maladies et avec moins d’émissions de CO2. Un projet dans lequel elle s’allie à l’université néerlandaise Wageningen et aux sociétés de biotechnologie KeyGene et MusaRadix. 

Les bananes sont de plus en plus menacées par l’environnement et plusieurs maladies pathogènes telles que la Tropical Race (TR4) et le Black Sigatoka. Chaque année, ces maladies coûtent plusieurs centaines de millions de dollars à l’industrie de la banane qui doit protéger ses cultures. En plus des moyens déployés pour cette protection, la lutte contre les contagions coûte aussi en termes d’émissions de CO2 supplémentaires. Pour remédier à ce problème, l’initiative “Yelloway” de Chiquita voudrait changer la donne en développant de nouvelles variétés de bananes fortes et coriaces. Leur résistance est aussi synonyme de réduction d’avions pulvérisateurs de produits contre les maladies, ce qui entraînera de facto une diminution aussi des émissions carbone. 

Le projet “Yelloway” permet à Chiquita et ses partenaires de produire jusqu'à 160 variétés de bananes différentes, dont 150 hybrides réussies. À l'heure actuelle, 32 000 semences ont déjà été produites et les premières bananes F1 diploïdes poussent déjà en abondance. Pour Peter Stedman, directeur du développement durable chez Chiquita, les 150 ans d’expérience de Chiquita dans l’industrie des fruits et légumes lui permettront de faire la différence au niveau mondial notamment en termes de sécurité alimentaire et de nutrition. Concernant le partenariat avec l'université de Wageningen, il en est ravi et déclare : “Les Pays-Bas jouent un rôle de premier plan dans le domaine de l'agro-science et du traitement (sans OGM). Le processus offre ainsi une solution durable à long terme pour l'industrie de l'exportation des bananes, augmente le nombre de variétés de bananes et réduit nos émissions de dioxyde de carbone”. Ce projet s’ajoute à une autre mesure prise par Chiquita pour la lutte contre le réchauffement climatique et qui a pour but de réduire de 30 % ses émissions carbone totales d’ici l’horizon 2030.