Les filiales de Procter & Gamble en France et au Benelux vont bientôt fusionner: cette information a été confirmée aujourd’hui par l’entreprise à la rédaction de Gondola Magazine.

Cette fusion sera effective dès le 1er juillet 2014. C’est l'actuel PDG de Procter & Gamble France, Loïc Tassel, qui prendra la tête de cette nouvelle entité regroupant France et Benelux. Elle prendra, avec 4 milliards d'euros de chiffres d'affaires, une place plus importante dans le ranking des filiales de la multinationale américaine, puisqu’elle pointera au 8e rang.

Les consommateurs et retailers ne devraient néanmoins pas constater de réels changements, soutient Ronald van de Straat (porte-parole de P&G Benelux). "Il s'agit avant tout d'une fusion juridique. P&G Belgique et Pays-Bas travailleront plus étroitement avec la France, comme cela fut déjà le cas avec Benelux. Il s'agit d'une étape logique. Le déménagement se traduira en interne sur des aspects tels que la logistique. Les business units ne devront par exemple plus traiter avec trois pays, mais bien avec une organisation unique".

P&G entend bien entendu tirer un avantage financier des économies d'échelle permises par l’opération. "Réduction des coûts? Oui mais aussi une efficacité accrue” répond Ronald van de Straat. "Nous voulons précisément créer l’échelle rendant possible les économies d’échelle. Ceci peut tout autant s'avérer bénéfique pour les partenaires du commerce et les consommateurs. Agir sur un marché plus large nous permet d’envisager des investissements plus importants dans l'innovation".

P&G souligne également qu’une organisations distincte sera maintenues pour chacun des 3 pays. "Toutes les décisions prises pour la Belgique seront prises en Belgique par des Belges. Les activités locales vont le rester, nous y tenons, chacun des trois pays est différent." Le siège social belge restera à Bruxelles, tout comme le laboratoire de recherche. Il ne devrait pas y avoir de licenciements suite à la fusion.