Gaia diffusait en début de semaine un communiqué de presse en lien avec le scandale alimentaire qui ébranlait il y a peu l'Europe entière: le Horsegate. L'organisation y affirmait que les chevaux roumains qui se retrouvaient sur les assiettes des consommateurs belges étaient maltraités. C'est ce qui ressortait d'une enquête réalisée en mai 2013 par Gaia.

Gaia demandait alors aux chaînes de supermarchés de suivre l'exemple de Lidl et de cesser la vente de viande chevaline tant que suffisamment de garanties sur le bien-être animal ne pourront être fournies. "Continuer à vendre ou acheter de la viande de chevaux argentins ou roumains, c'est entretenir la souffrance animale", indique Ann De Greef, Directrice de Gaia. Pour conclure son communiqué, Gaia invitait enfin les consommateurs à envoyer des courriers de protestation à Colruyt et Carrefour.

Les deux enseignes principalement visées n'ont pas tardé à réagir. "Nous sommes choqués par les images prises par Gaia en Roumanie. Le bien-être des animaux est important pour Colruyt. Nous allons maintenant voir si ces images ont un lien avec notre fournisseur. Nous prendrons les mesures nécessaires si cela était le cas", déclare Jan Derom, porte-parole de Colruyt. Et il en va de même chez Carrefour. Les fournisseurs des deux chaînes seront dès lors interrogées.

Les deux chaînes rappellent également être en discussions avec Gaia, et ce depuis plusieurs mois. Carrefour a recensé le nombre de magasins ne vendant plus ou peu de viande de cheval. Aujourd'hui 300 à 700 Carrefour en commercialisent encore.