La concurrence liée aux hard discounters s’intensifie au Royaume-Uni et ne devrait pas ralentir de sitôt. Aldi veut y multiplier de 25% son parc commercial, et Lidl entend doubler le sien. Une information de l’agence Reuters.

D’ici 2022, Aldi entend détenir 1.000 points de vente au Royaume-Uni. A ce jour, le retailer y dispose de 762 succursales. Cela signifie qu’il souhaite multiplier de 25% son parc commercial dans les 4 années à venir. C’est ce qu’a rapporté un haut dirigeant d’Aldi à l’agence de presse Reuters. Lidl, de son côté, voit un potentiel de 1.200 à 1.500 points de vente au Royaume-Uni, soit le double de son parc commercial actuel (710).

Les hard discounters investissent donc lourdement sur leur expansion au Royaume-Uni, où des rénovations sont également prévues: 1 milliard de livres pour Aldi en 2018, et 1,45 milliard de livres pour Lidl en 2017/18. Concrètement, selon Kantar, Aldi et Lidl devraient s’octroyer une part de marché conjointe de 15% en 2020, contre 12,1% aujourd’hui. Une croissance due à l’ouverture de nouveaux points de vente dans le chef des deux hard discounters.

A plus court terme, Aldi a annoncé l’ouverture de 70 nouveaux magasins cette année encore. En outre, d’ici 2020, le hard discounter transformera 850 points de vente selon le nouveau concept. A ce jour, 138 Aldi ont été convertis à celui-ci. De son côté, Lidl ouvrira 50 nouveaux magasins en 2018 et convertira une trentaine de points de vente.

De leurs côtés, les chaînes telles que Tesco, Sainsbury’s, Asda et Morrissons, misent justement sur un ralentissement de l’expansion, des économies de coûts et la suppression d’emplois. Des mesures prises, par le passé et dans le futur, pour contrer le hard discount. Récemment des rumeurs couraient selon lesquelles Tesco travaillerait sur son propre format hard discount.