Les douanes belges ont mis 262 websites dont l’adresse se terminait par .eu ou .be hors ligne en raison de la vente de produits contrefaits. Cette action faisait partie d’une opération internationale, In Our Site, organisée pour la huitième fois. Au total, 20.520 sites ont été fermés dans ce cadre.

Pour cette action, coordonnée en Europe par Europol, une stratégie plus holistique a été appliquée. En conséquence, le nombre de fermetures de site a augmenté de façon spectaculaire. Au total, 7.776 sites web ont été mis hors ligne au cours des sept opérations précédentes. Ils vendaient des contrefaçons telles que des produits de luxe, des vêtements de sport, de l’électronique ou des médicaments.

La Belgique : de moins en moins de contrefaçons

« Les douanes belges sont très actives dans la fermeture des sites web en .eu ou .be proposant des contrefaçons. Avec succès, puisque nous n’interceptons presque plus aucune contrefaçon de pays tiers qui aurait été vendue sur un site .be ou .eu. De cette manière, les boutiques en ligne .be et .eu deviennent relativement fiables. L’intention est de faire de ces domaines une zone fiable » explique Francis Adyns, porte-parole du SPF Finance.

Les cybercriminels font aujourd’hui des copies plus vraies que nature de webshops officiels. Mais il existe des façons de les repérer, notamment grâce aux certifications. Un webshop certifié mettra en avant le logo de l’organisme de certification sur son site. En cliquant dessus, le consommateur accède à une page qui signale que le site est sûr.

 

De plus en plus sur les réseaux sociaux

Plusieurs conclusions peuvent être tirée de l’action internationale menée par Europol. Ainsi, les sites en ligne chinois font de plus en plus d’effort en vue de chasser les contrefaçons. Autre exemple? Les réseaux sociaux sont de plus en plus utilisés comme des plateformes de négociation où certains vendent des produits contrefaits.