Il ressort des chiffres les plus récents du troisième trimestre du BeCommerce Market Monitor 2017 que déjà 7,35 milliards d’euros ont été dépensés en ligne, soit une augmentation de 10% par rapport à la même période de l’année dernière, et ce tant en Wallonie qu’en Flandre. Le cap des 10 milliards d’euros de dépenses semble toujours atteignable, compte tenu du fait que les achats de fin d’année n’ont pas été intégrés dans cette étude.

Durant la période de janvier à septembre 2017 compris, les Belges ont dépensé 10% de plus en ligne que durant la même période de l’année passée, une progression visible tant en Wallonie qu’en Flandre. Ceci porte le compteur pour l’ensemble de l’année à 7,35 milliards d’euros de dépenses en ligne.

Le cap des 10 milliards reste atteignable

Le cap des 10 milliards d’euros de dépenses en ligne pour 2017 semble encore à portée de main. « Pour atteindre le cap des 10 milliards, nous regardons surtout l’effet des nouvelles tendances étrangères : le ‘Black Friday’ et le ‘Cyber Monday’ ont réellement fait leur apparition en Belgique cette année », explique Bert Hendrickx, expert en numérique de GfK. « Amazon, avec Amazon Prime, s’est lui aussi profilé pour la première fois vis-à-vis du consommateur flamand. »

 

17% de toutes les dépenses sont réalisées en ligne

Bien que le nombre de Belges qui effectuent des achats en ligne n’augmente pas, un statu quo par rapport à la même période de l’année dernière, le nombre d’achats en ligne a en revanche augmenté au total de 2%. Concrètement, cette augmentation s’est traduite par un total de 63,6 millions d’achats en ligne supplémentaires, ce qui indique que la maturité du shopping en ligne continue à progresser.

« En matière de dépenses, nous observons que 16,9% de toutes les dépenses sont réalisées en ligne, respectivement 8,7% de toutes les dépenses étant consacrées aux produits et 63,9% de toutes les dépenses aux services » précise BeCommerce.

 

2,45 milliards d’euros de dépenses en ligne, rien que pour le troisième trimestre

Au cours du troisième trimestre de 2017, les dépenses en ligne augmentent de 12% comparé à la même période de l’année passée et les achats en ligne se sont élevés à 2,45 milliards d’euros. Cette croissance est perceptible surtout en Flandre, où le marché en ligne a progressé de pas moins de 16% par comparaison avec la même période de l’année dernière.

Durant le troisième trimestre, l’acheteur en ligne belge a en moyenne effectué 3,1 achats en ligne, ce qui se situe au même niveau que l’année dernière. Lors de ces achats, les dépenses ont toutefois été plus élevées que précédemment : 352 euros ont été dépensés en ligne en moyenne, soit 105 euros par achat en ligne, ce qui représente une augmentation d’environ 10% par rapport au troisième trimestre de l’année passée. « C’est à nouveau une indication d’une maturité croissante du marché de l’e-commerce en Belgique » précise BeCommerce.

‘Health & Beauty’

Par rapport au même trimestre de l’année dernière, nous voyons que ce sont les dépenses dans la catégorie ‘Health & Beauty’ qui ont relativement le plus augmenté. Si l’année dernière, à peine 1,9% des dépenses étaient effectuées en ligne, ce chiffre s’établit à présent à un niveau de 2,9%. Aux Pays-Bas et en Flandre, la catégorie qui enregistre la plus forte croissance par rapport à l’année dernière est également ‘Health & Beauty’. En Wallonie, cet honneur échoit à la catégorie ‘Sport & Récréation’.

Le paiement mobile devient une valeur sûre

Environ un Belge sur cinq, soit 22%, a effectué au minimum un achat en ligne à l’aide d’un smartphone au troisième trimestre. 15% ont effectué un achat en ligne au moyen d’une tablette. C’est une augmentation par rapport au même trimestre de l’année dernière, surtout en ce qui concerne le nombre de personnes qui ont effectué un achat au moyen d’un smartphone : au cours du troisième trimestre de 2016, 16% des Belges avaient indiqué avoir effectué un achat à l’aide d’un smartphone. Cette tendance à l’achat mobile s’observe depuis un certain temps et continue à se manifester.

« Nous constatons que ce sont surtout les consommateurs techniquement compétents, ce que l’on appelle les ‘Leading Edge Consumers’, qui font usage du concept et qui y croient », explique Bert Hendrickx. « Il reste encore du pain sur la planche, mais grâce notamment à l’introduction des paiements sans contact pour les petits montants, certes encore au moyen de cartes de paiement, nous faisons un beau pas en avant. Lorsque la technologie sera disponible plus largement et plus facilement chez les commerçants, nous verrons que le seuil pour le paiement mobile s’abaissera encore sensiblement. »