Une vingtaine de points de vente Eram sont restés portes closes samedi dernier. Une manière de protester contre l’absence d’avancées significatives dans le cadre du plan social qui devrait toucher 70 travailleurs sur un effectif total de 130.

Tram Belgique annonçait en octobre 2016 son intention de supprimer 70 emplois sur 130 et de fermer les portes de 13 points de vente. Depuis lors, les négociations semblent être entrées dans une impasse. « Le premier problème, c’est le plan de restructuration et les nombreux licenciement. Le deuxième, c’est qu’il n’y a aucun plan commercial pour une reprise. Et le troisième, c’est qu’on ne peut signer aucun accord sans garantie de financement du plan social » indique Evelyne Zabus, représentante de la CNE, à l’agence Belga. En conséquence, une vingtaine de magasins ont décidé de ne pas ouvrir leurs portes samedi dernier.

Une nouvelle réunion entre la direction et les syndicats aura lieu le 31 janvier prochain. Les partenaires sociaux attendent de celle-ci l’assurance pour les travailleurs concernés d’un départ décent ainsi que la garantie de l’avenir d’Eram Belgique.