L’expérience d’achat est primordiale chez JBC, tant l’expérience vécue par le client que celle du personnel des magasins. L’aisance et la rapidité à la caisse jouent à cet égard un rôle crucial. La chaîne de mode est donc partie à la recherche, fin 2013, d’une technologie lui permettant de gagner du temps aux caisses tout en améliorant le confort de son personnel. La solution a été retrouvée dans les solutions IRF de Checkpoint Systems.

Le déploiement

Après un essai pilote dans deux des 144 magasins, JBC a déployé le système d’identification par radiofréquence (IRF) dans toute sa chaine logistique. Trois ans plus tard, la chaîne de magasins se dit satisfaite de cette solution.

Fred Tielens, Directeur logistique chez JBC : “Grâce à l’IRF, nous pouvions gagner une dizaine de secondes aux caisses par vêtement vendu. Grâce à l’IRF, il devenait possible de scanner automatiquement tous les vêtements achetés par un client en une seule fois, ce qui permettait d’éviter de devoir chercher l’étiquette de chaque vêtement pour la scanner.”

Dès le départ JBC a décidé d’introduire l’IRF également dans son centre de distribution à Houthalen. Cette phase est essentielle pour s’assurer que chaque pièce soit correctement prévue d'une étiquette IRF.

Fin 2014, JBC, en collaboration avec Checkpoint Systems, a formé plus d’une centaine de fournisseurs de vêtements à travers le monde à coudre correctement les étiquettes IRF sur les vêtements. Cette phase est essentielle à un déploiement réussi, et le fait que tout se passe bien en amont permet d’éviter aux détaillants de nombreux problèmes tout au long de la chaine. Pas mal de fournisseurs étaient déjà habitué au système.

Fred Tielens : “Les premières livraisons ne nous satisfaisaient pas toujours. Certains de nos fournisseurs n’avaient pas bien cousu les étiquettes sur les vêtements ; ils n’avaient pas tenu compte de la taille ni de la couleur par exemple. Heureusement, grâce aux contrôles effectués au dépôt, nous avons pu recadrer ces fournisseurs ; cela nous a également incités à renforcer nos contrôles.”

Une autre approche dans le dépôt

Alors qu’auparavant, il fallait compter et traiter toutes les marchandises entrantes, elles arrivaient désormais répertoriées et étiquetées dans le centre de distribution. La suppression de ces étapes a permis de réduire le nombre de transports internes et d’avoir des délais de livraison plus courts. Ainsi, JBC pouvait dorénavant livrer les marchandises demandées plus rapidement en magasin.

Une formation intensive

JBC a pu commencer à déployer le système dans ses magasins en 2015. 

Point de départ : l’organisation de plusieurs ateliers intensifs sous la direction du directeur de projet de Checkpoint Systems. JBC a d’abord impliqué ses directeurs régionaux dans le trajet IRF et ensuite le personnel des magasins. L’IRF change aussi les modes de fonctionnement plus classiques dans les magasins. Pour une intégration optimale de la technologie IRF aux caisses, JBC a commencé par un projet pilote pendant six mois. Plusieurs défis se sont alors posés : lecteurs IRF aux caisses, couplage aux étiquettes IRF, ordinateurs en coulisses, etc.

Autre point que JBC souhaite souligner, c’est qu’il faut également prévoir d’impliquer un responsable IT tout au long du trajet IRF lorsque l’on envisage d’introduire cette technologie. Il faut effectivement qu’une personne s’occupe des logiciels aux caisses, du système ERP et du réseau. Il faut aussi savoir que cette intégration entraine d’autres frais qu’il faut prévoir consciencieusement. Ainsi, avant l’arrivée de l’IRF, JBC disposait uniquement de connexions WIFI aux caisses alors que l’IRF requiert une connexion WIFI dans tout le magasin jusque dans les stocks. Il faut aussi prévoir un câblage supplémentaire. Les étiquettes IRF doivent en effet pouvoir communiquer avec les caisses. Néanmoins, tous ces frais supplémentaires sont négligeables par rapport à tous les avantages de l’IRF.

Les avantages

Grâce à l' IRF, le personnel peut d'avantage s'occuper des clients, ce qui n'est pas négligable dans ces temps du "customer experience”.

Fred Tielens : “Le personnel de nos magasins ne veut plus revenir en arrière, à l’époque où nous n’utilisions pas encore l’IRF. La charge de travail aux caisses a considérablement diminué. Le personnel a ainsi retrouvé du temps à consacrer aux clients pour pouvoir les conseiller.”

JBC ne donne pas de chiffres exactes, mais dit que le temps d'attente aux caisses a été considérablement diminué lors des moments à forte fréquentation. Le temps gagné est maintenant utilisé d'une autre façon.

L'avenir

JBC a déjà commencé la phase 2 de ce projet avec Checkpoint Systems: “cycle count”. Ceci implique que chaque magasin peut contrôler l'inventaire à plusieurs moments ce qui évite de devoir faire un inventaire annuel. Cette phase doit être complétée pour la fin de l'année.

C'est le dernier élément qui pourrait venir conclure le récit IRF. JBC pourrait alors localiser toutes ses marchandises où qu’elles soient et savoir effectivement où elles se trouvent au niveau de la chaine logistique (du fournisseur au magasin). Une dimension supplémentaire pour la gestion des stocks de la chaine de mode.

Efficacité et gain de temps sont de nos jours sans aucun doute un avantage important pour JBC: le consommateur est à la recherche de plus de facilités et d'expériences dans un point de vente. Les saisons dans le monde de la mode changent aussi de plus en plus vite ce qui nécessite plus d'automatisation et de contrôle.