L’année dernière, plus d’un tiers des Belges (34,8%) ont acheté un ou plusieurs articles de seconde main. Les femmes (37,9%) plus souvent que les hommes (31,6%). Plus des trois quarts de ces acheteurs (75,5%) s’en déclarent ‘satisfaits’ à ‘très satisfaits’. Voilà ce que révèle une enquête menée auprès de 2.000 Belges pour le compte de 2ememain, Troc.com et Cash Converters.

Selon une enquête réalisée en septembre 2018 par iVOX pour le compte de 2ememain, Troc.com et Cash Converters auprès de 2.000 Belges, plus de trois quarts des consommateurs ayant acheté des produits de seconde main se disent satisfaits ou très satisfaits. En 2018, 34,8% des Belges ont fait l’acquisition d’un ou de plusieurs articles de seconde main. Parmi ceux-ci, 86,8% ont acheté au moins autant, voire davantage, qu’en 2017. Les articles les plus prisés sont les vêtements (34,4%), les livres et bandes dessinées (32,4%) et les jouets (23,8%).

 

Davantage de femmes

Les femmes sont visiblement plus amatrices de seconde main que les hommes. Elles sont en effet 37,9% a avoir acheter un ou plusieurs article(s) de seconde main en 2018, contre 31,6% des hommes. Le top 5 des articles achetés par ces deux groupes varient également. Ainsi, les femmes ont principalement acheté des vêtements (44%), des livres et bandes dessinées (34,8%), des jouets (26,5%), des objets de décoration (19,3%) et des meubles (16,6%). Les hommes ont quant à eux davantage acheté des livres et BD (29,5%), des vêtements (22,7%), des jouets (20,6%), des CD/DVD et jeux vidéos (19,9%) et des appareils multimédia et électroniques (18,4%).

Bon pour le portefeuille. Bon pour la planète

Plus de 6 acheteurs de seconde main sur 10 y ont consacré l’année dernière plus de 50 euros. Pour 19% d’entre eux, ce montant a même atteint 200 euros.

‘C’est bon pour le portefeuille’ est la raison n°1 invoquée pour acheter en deuxième main (81,1%). Quelque 40% des acheteurs citent ensuite le plaisir qu’ils ont à farfouiller dans les objets proposés à la vente. Plus d’un tiers des acheteurs (34,1%) sont motivés par des considérations écologiques : réutiliser les objets, c’est bon pour la planète. L’originalité des produits de seconde main est aussi invoquée, par 19,8% des répondants. Souvent, ces objets ne sont pas/plus disponibles neufs. Dernier chiffre, l’achat de seconde main est une habitude bien ancrée chez 5,4% des Belges, qui s’y adonnent tout au long de l’année.

Pas moins de 6 Belges sur 10 sont déjà entièrement d’accord avec l’assertion ‘pourquoi acheter un objet neuf si on peut le trouver d’occasion’. « Ce changement d’état d’esprit, c’est exactement ce que nous souhaitons provoquer. Depuis quelque temps, les consommateurs réfléchissent beaucoup à ce qu’ils achètent, et se demandent s’ils doivent nécessairement acheter du neuf. Avec la seconde main, ils acquièrent un produit équivalent, mais à un prix moindre », explique Stefano Musolino, porte-parole de Troc.com.

« Les acheteurs de seconde main ont un grand point commun : ils cherchent à réaliser une bonne affaire ! Selon l’acheteur, cette ‘bonne affaire’ peut être très différente : un objet unique, un geste pour la planète, un petit revenu d’appoint en revendant l’objet par la suite, etc. », souligne Petra Baeck, porte-parole de 2ememain.

 

Un énorme potentiel de croissance

L’achat de seconde main est entré dans les habitudes, mais son potentiel de croissance reste considérable. Parmi les personnes qui n’ont jamais rien acheté d’occasion, 29,7% ont l’habitude d’acheter du neuf, 18,9% trouvent que c’est ‘plus simple’, et une proportion similaire estime ne jamais trouver l’article recherché. Enfin, 16,4% de ces répondants font valoir qu’ils n’ont ‘jamais pensé’ à acheter en seconde main.

« Le marché de seconde main attire d’année en année un nombre croissant de consommateurs. Une fois qu’ils ont mis le pied à l’étrier, ils ne s’arrêtent plus. Quelque 28% des acheteurs indiquent avoir acheté davantage d’articles d’occasion que l’année précédente. Nous observons également cette tendance dans nos 34 magasins, qui attirent un public toujours plus vaste et plus diversifié. L’achat de seconde main est devenu un authentique phénomène sociétal », conclut Kevin Kaeses, CEO de Cash Converters.

 

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