Les supermarchés pourront, dès le 7 février, vendre des dispositifs médicaux tels que les pansements stériles, les prothèses ou encore les auto-tests.

En Europe, la libre circulation des biens et services, constitue la règle. Les restrictions de vente ne sont autorisées que s’il existe des risques pour la santé publique. Raison pour laquelle, dans nombre de pays européens, il est tout à fait normal de trouver des goutes pour le nez ou des tests médicaux à réaliser soi-même dans les rayons de différents supermarchés.

En Belgique pourtant, la vente de dispositifs médicaux - entendez par là, les pansements stériles, les prothèses, les gouttes nasales, les auto-tests, etc. - restait jusque-là l’apanage des pharmaciens. Une restriction qui disparaitra dès le 7 février 2019 en vue de se conformer à la libre circulation des biens. Cette nouveauté devrait permettre une plus large disponibilité, ainsi qu’un prix moins élevé.

Ces produits devront répondre aux mêmes critères de qualité, de sécurité et de traçabilité que ceux vendus jusque-là en pharmacie. Pour commercialiser ceux-ci, il sera en outre nécessaire de se faire enregistrer auprès de l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé.