Les homeparty’s (77%), la vente porte-à-porte (9%), et la vente à domicile lors de laquelle le vendeur fixe préalablement rendez-vous à son client potentiel avant de lui rendre visite (14%), connaissent une croissance de 7% de leur chiffre d'affaire malgré la crise. Les homeparty’s enregistrent les meilleurs résultats en raison de leur caractère dynamique et personnel.

Le chiffre d’affaires total de la vente directe s’élevait en 2008 à 147 millions d’euros, soit une hausse de 7% par rapport à l'année passée. Le montant moyen par client est resté plus ou moins stable : 49,6 € en 2008 contre 51,15 € en 2007. Le secteur a surtout investi dans une expérience accrue vis-à-vis du client et dans un nombre plus important de vendeurs sur le terrain. L’année passée, le nombre de personnes ayant participé à une homeparty s’élevait à 2,7 millions.Les bijoux ont le vent en poupeParmi les produits proposés par la vente directe, on constate surtout une nette progression des bijoux avec une hausse du chiffre d'affaires de 34%. La vente de textiles a également connu une augmentation de 16% par rapport à l'année passée. Les cosmétiques et les produits d’entretien progressent aussi légèrement. La vente de livres et les ustensiles de cuisine connaissent un statu quo.Les ustensiles de cuisine et les cosmétiques occupent chacun un bon quart de l’offre de marché dans la vente directe. Les bijoux 16%, les produits d’entretien et les livres chacun 8%, les textiles 4%, les vins 2% et les services en général 6%.La vente directe engageLa vente directe est – contrairement à d’autres secteurs – en pleine expansion d'après la Fedis. En 2008, 21.108 travailleurs y étaient occupés, soit une hausse de plus de 5%. Nous constatons principalement une croissance des indépendants exerçant une activité complémentaire (+10%) et des indépendants occasionnels (+11%). Ces deux catégories représentent 93% du total du personnel travaillant dans la vente directe. Beaucoup de personnes sont prêtes à travailler le soir pour gagner un salaire d'appoint et ainsi augmenter leurs revenus en ces temps de crise économique.Le premier trimestre de 2009 confirme la tendance à la hausse de 2008. La vente directe « explose » d'après la Fedis, ce qui nous semble légèrement exagéré pour une croissance "single digit" et avec un montant dépensé par client stable. Tenant également compte de l'inflatino sur la période prise en compte.