L’entrée en vigueur de la nouvelle directive européenne sur l’étiquetage des produits alimentaires a incité Tetra Pak à interroger 200 consommateurs sur leur perception de l’information figurant sur les emballages et sur l’importance qu’ils lui accordaient. Il en ressort, notamment, que la moitié d’entre eux la jugent peu lisible.

Depuis le 13 décembre, la réglementation européenne en matière d’étiquetage des produits alimentaires a été modifiée. L’objectif est de donner au consommateur une information claire, complète et plus lisible. A raison, puisque l’enquête de Tetra Pak révèle que deux tiers des consommateurs estiment qu’il est important pour eux de disposer d’une telle information. Pourtant, l’étiquetage n’apparaît qu’au sixième rang des éléments qu’ils jugent pertinents sur un emballage. 

La durée de conservation, l’élément le plus important

Le top 5 des éléments essentiels d’information s’établit comme suit : durée de conservation, informations sur les ingrédients, prescriptions de conservation, mention de substances allergènes et valeurs nutritionnelles du produit. Etonnamment, le consommateur accorde peu d’importance à un concept attrayant (26%).

Une attention accrue

L’information sur l’étiquette est cruciale dans la mesure où la moitié des consommateurs ont vécu une expérience désagréable, avec un produit endommagé ou gâté. Les récents scandales alimentaires les poussent également à lire plus attentivement les étiquettes.

Illisible

Près d’un consommateur sur trois estime que l’information n’est pas toujours compréhensible et un sur deux la juge peu lisible. La nouvelle directive européenne a du sens dans la mesure où les trois quarts des consommateurs attendent de l’étiquette sur l’emballage qu’elle leur fournisse une information claire sur le contenu, sur l’origine du produit et sur ses valeurs nutrionnelles.

Les allégations de santé jugées peu fiables

Les allégations de santé viennent en tête des informations jugées peu fiables. Près de deux tiers des personnes interrogées (62%) affirment ne pas s’y fier et près de la moitié les jugent non pertinentes.