Les règles de l’arrondi pour les paiements cash sont en vigueur depuis un an. Depuis le 1er octobre 2014, les commerçants peuvent arrondir au 0 ou 5 cent le plus proche. Pourtant, seul 9% des commerçants utilise cette possibilité d’arrondir, ce qui est moindre que six mois auparavant.

Depuis un an, les commerçants peuvent arrondir les paiements en liquide à 0 ou 5 cent. Si le prix se termine par 1, 2, 6 ou 7, il sera arrondi vers le bas, à l’avantage du consommateur. Si, par contre, le prix se termine à 3, 4, 8 ou 9 cent, il sera arrondi vers le haut. Ainsi, pour un prix de 32,96 euros à la caisse, il sera demandé un montant de 32,95 euros tandis que pour un prix de 32,99 euros, le montant de 33 euros sera demandé.

Un an plus tard, il ressort de l’enquête du SNI que cette mesure connaît très peu de succès. Seul 9% des commerçants arrondit le montant, en cas de paiement cash, au 0 ou 5 cents le plus proche selon l’enquête du SNI à laquelle 569 commerçants ont participé. C’est bien moins qu’une enquête similaire de mars, de laquelle il ressortait que 12% des commerçants appliquaient les règles de l’arrondi. « Un certain nombre de commerçants a donc abandonné » constate la présidente du SNI, Christine Mattheeuws. « Ce n’est pas étonnant, étant donné que dans les faits, 9 commerces sur 10 n’arrondissent pas ».

Le conseil des ministres a récemment décidé que les règles de l’arrondi s’appliqueraient prochainement aux paiements électroniques. "Une étape correcte et logique" ajoute le SNI, malgré le fait que 56% des commerçants indiquent qu'ils n'arrondiront pas leur ticket de caisse, même lorsque l'arrondis s'appliquera aux paiements électroniques. La raison principale est que les commerçants craignent que leurs clients râlent.