L’analyse annuelle des tendances réalisée par le bureau d’études Locatus indique que l'inoccupation du nombre de locaux commerciaux a connu une augmentation passant de 7,8% à 8,6% en 2013. Les différences régionales sont grandes à cet égard. L’année 2013 semble en outre la première année depuis 2008 à connaître un statu quo en ce qui concerne l’augmentation du nombre de mètres carrés commerciaux.

La totalité des espaces commerciaux inoccupés a augmenté  l’année dernière de quelque1.000 unités pour atteindre les 18.000 locaux vides. Ce qui signifie un pourcentage de locaux commerciaux inoccupés de 8,6%. L'inoccupation est ainsi en augmentation pour la 6ème année consécutive.

Différences régionales

Les trois arrondissements connaissant le taux le plus élevé de locaux commerciaux vides sont Arlon (13,8%), Charleroi (12,3%) et Liège (11,4%). L’arrondissement flamand ayant le plus important taux d'inoccupation est Tongres (11%).

Selon Locatus, la majorité des cas d'inoccupation seraient toutefois de courte durée. 47% des locaux commerciaux vides le restent moins d'un an, 29% moins de 3 ans et 24% plus de 3 ans. Des 17.000 locaux vides en date du 1er janvier 2013, 7.244 ont trouvé une autre fonction au cours de cette même année. Néanmoins pour une part importante d'entre eux, il s'agit d'une activité non-commerciale.

Les secteurs des surgelés et des CD et DVD sous pression

Les secteurs qui fournissent le plus de locaux vides étaient les commerces de surgelés, les commerces de location de vidéos et de CD/DVD qui vendent du software, ainsi que les agences de voyage. 

"Une quantité importante de locaux commerciaux vides provient de secteurs dont la raison d’existence est menacée par les techniques modernes. La bonne nouvelle est que le marché conserve son dynamisme. Beaucoup de locaux se vident, mais d’autre part tout autant de locaux trouvent à nouveau acquéreur. En outre nous constatons que le marché s’adapte à cette nouvelle réalité", souligne Locatus.

Lisez l'interview de Gerard Zandbergen, président de Locaus, dans l'édition de février de Gondola Magazine. Vous n'êtes pas encore abonné? Cliquez ici!